JEROME GUITTON – LECTURES DANS LA SOLITUDE DE L'ECRITURE

Sur Lignes – 2.1/ Texte – analyse rythmique

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Cette analyse prend appui sur les notations proposées par Gérard Dessons et Henri Meschonnic dans leur Traité du rythme – des vers et des proses (Editions Armand Colin).

  • Le vers se divise en quatre groupes rythmiques : et entre 1500 musulmans, de visiter, un mètre, me coup. coup prend ici valeur de verbe, puisqu’il suit le pronom personnel me.
  • Le e de mètre est compté pour muet, car il est en fin de groupe ; donc mètre ne compte que pour une syllabe. Au contraire, les e de me et de entre doivent être prononcés, sans quoi trois phonèmes consonantiques se suivraient. Pas d’impossibilité de ce type pour mille, on le compte pour muet, d’autant plus que ce e n’est pas écrit dans l’oeuvre elle-même (1500). Quant à de, il pourrait être compté pour muet ; il semble plus juste de le considérer comme prononcé, en raison de son assonance avec me.
  • Les dernières syllabes des groupes rythmiques (mans, ter, mètre, coup) sont accentuées ; cet accent est noté par un trait horizontal au-dessus de la syllabe.
  • Lorsque le groupe rythmique commence par un phonème consonantique, ce phonème porte un accent prosodique ; ainsi, de et me sont accentuées. Cet accent est noté par un trait vertical au-dessus de la syllabe.
  • La répétition des consonnes ouvrantes est accentuante : ainsi, tre, mille, cinq, cents, mu, sul, mans, si, ter, mètre, me. On note cet accent prosodique en traçant, en dessous du vers, des lignes reliant les phonèmes répétés.
  • Enfin, les syllabes inaccentuées (et, en, vi) sont notées par un croissant horizontal.

On note les séries accentuelles en numérotant les syllabes accentuées successives.

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